Les cybermenaces expliquées : comment protéger votre entreprise

Cybermenaces 101
Les cybermenaces (également appelées menaces de cybersécurité) sont des événements, des actions ou des circonstances susceptibles d'avoir un impact négatif sur une personne ou une organisation en exploitant des vulnérabilités de sécurité. Les cybermenaces peuvent affecter la confidentialité, l'intégrité ou la disponibilité des données, des systèmes, des opérations ou de la présence numérique des personnes.
Les menaces de cybersécurité évoluent constamment, l'adoption rapide de l'intelligence artificielle (IA) exacerbant encore leur ampleur et leur sophistication. La sensibilisation à la cybersécurité est cruciale pour éviter que ces menaces ne se transforment en véritables cyberattaques. Lorsque les équipes de sécurité sont informées des différents types de cybermenaces, elles peuvent prévenir, détecter et réagir de manière plus globale et efficace.
Importance de la cybersécurité
Une pratique de cybersécurité efficace garantit la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, des systèmes et des réseaux d'une organisation en donnant la priorité à l'atténuation des risques de cybersécurité. En reconnaissant les différents types de menaces et en mettant en œuvre des stratégies pour empêcher qu'elles ne se transforment en violations, une entreprise peut protéger ses informations sensibles, sa réputation et ses bénéfices. L'enjeu est de taille : on estime que le coût de la cybercriminalité continuera de croître chaque année et pourrait atteindre 15,63 billions de dollars d'ici 2029.1
Aperçu des menaces de cybersécurité courantes
Les États-nations, les groupes terroristes, les organisations criminelles ou les pirates informatiques individuels peuvent tous être à l’origine de cybermenaces. Les menaces de cybersécurité peuvent être :
Externes (ex. : attaque malveillante) ou internes (ex. : menace interne)
Intentionnelles (ex. : piratage) ou accidentelles (ex. : partage de données sensibles)
Dans le passé, les équipes de sécurité se préoccupaient de simples virus qui s'infiltraient dans un ordinateur, causant des dommages mineurs. Cependant, le monde d'aujourd'hui est de plus en plus interconnecté, ce qui a des répercussions considérables sur les menaces de cybersécurité. Des attaques sophistiquées telles que les malwares, les ransomwares et autres peuvent paralyser les opérations d'entreprises multinationales, voire de pays entiers. Les équipes de sécurité sont désormais chargées de trouver les vulnérabilités et de protéger des surfaces d'attaque beaucoup plus vastes qui englobent les systèmes distribués, l'Internet des objets (IoT), les appareils mobiles et d'autres vecteurs.
Les acteurs malveillants conçoivent certaines cyberattaques pour voler des données, des informations sensibles ou des secrets à des fins financières, tandis que d'autres sont conçues pour nuire à la réputation à des fins politiques ou personnelles.
Types de menaces de cybersécurité
Les organisations doivent être prêtes à faire face à des menaces de cybersécurité de plus en plus sophistiquées qui exploitent les faiblesses et les vulnérabilités d'une surface d'attaque de plus en plus grande. Voici quelques types de menaces de cybersécurité courantes :
Détection
Les malwares (ou "logiciels malveillants") constituent une vaste catégorie de menaces visant à endommager ou à perturber les systèmes, à voler des informations sensibles ou à permettre un accès non autorisé aux réseaux.
Les virus font partie des plus anciens types de malwares. Ils exécutent un code malveillant qui se propage d'un ordinateur à l'autre et peuvent perturber le fonctionnement des systèmes et provoquer des pertes de données.
Les vers se reproduisent d'eux-mêmes, se propageant à d'autres appareils à l'aide de protocoles réseau, sans intervention humaine. Les vers malveillants échappent à la détection en utilisant des techniques telles que le polymorphisme, l'imitation de comportement et le chiffrement. Certains vers utilisent également le Machine Learning pour prédire et contrecarrer les systèmes de détection d'intrusion.
Les chevaux de Troie se cachent dans des logiciels légitimes ou sont déguisés en fichiers, pièces jointes ou applications utiles. En particulier, les cybercriminels utilisent de plus en plus de sites web compromis et de faux liens, une sorte d'ingénierie sociale, pour fournir des charges utiles de cheval de Troie. Une fois téléchargé, un cheval de Troie prend le contrôle de l'appareil, du système ou du réseau de la victime. Selon le rapport 2024 sur les menaces mondiales d'Elastic, les chevaux de Troie représentent 82 % de tous les types de malwares observés. Pour aller plus loin, les chevaux de Troie bancaires et "voleurs" dominent actuellement cette catégorie de menaces. Ils sont conçus pour collecter des données sensibles telles que des identifiants ou des informations financières, et ils évoluent en permanence pour éviter la détection.
Le cryptomining est également connu sous le nom de cryptojacking. Les malwares de cryptomining détournent les ressources informatiques d'une victime pour miner des cryptomonnaies. Ce malware permet aux acteurs malveillants de générer de l'argent en secret, sur une longue période.
Les ransomwares sont des malwares avancés, conçus pour prendre en otage les informations d'une victime ou empêcher l'utilisation d'un système jusqu'à ce que la victime paie une rançon pour le déverrouiller. En général, les acteurs malveillants chiffrent certains types de fichiers, puis obligent les victimes à payer pour obtenir une clé de déchiffrement. En 2024, selon Chainalysis, les victimes ont versé environ 813,55 millions de dollars à des cybercriminels ayant recours aux ransomwares.2 Les dernières opérations de ransomwares sont rapides et adaptatives, ciblent les chaînes d'approvisionnement, exploitent les systèmes non corrigés et utilisent l'IA pour automatiser les attaques et améliorer l'évasion.
Les malwares sans fichier sont très difficiles à détecter en raison de leur nature : ils ne créent pas de fichiers sur le disque dur, mais résident en mémoire. Ce type d'attaque exploite des programmes légitimes existants pour exécuter des activités malveillantes, contournant souvent les défenses des utilisateurs et des points de terminaison. En manipulant des outils natifs légitimes, les malwares sans fichier causent les mêmes dommages que les malwares traditionnels : ils peuvent voler des données, extorquer des rançons et miner des cryptomonnaies.
- Les malwares en tant que service (Malware-as-a-service ou MaaS) constituent aujourd'hui l'une des plus grandes menaces pour les organisations. Plutôt qu'un type de malware, le MaaS est un modèle économique qui permet aux acteurs malveillants d'acquérir facilement des malwares prêts à l'emploi, efficaces, agiles et difficiles à détecter. Les MaaS (et les ransomwares en tant que service, Ransomware-as-a-Service ou RaaS) permettent aux cybercriminels sans expertise technique d'acheter et de déployer les malwares les plus avancés, tels que les chevaux de Troie voleurs, et de bénéficier d'une assistance et de mises à jour logicielles.
Attaques de phishing
Le phishing désigne les attaques qui tentent d'accéder à des données sensibles, telles que des informations bancaires, des identifiants de connexion ou d'autres données privées qui peuvent être utilisées à des fins malveillantes. Les cybercriminels ayant recours au phishing utilisent les e-mails, les SMS, les appels téléphoniques ou les réseaux sociaux afin d'inciter les utilisateurs à partager des informations par le biais d'une correspondance apparemment légitime.
Le phishing est une forme d'ingénierie sociale (également connue sous le nom de piratage psychologique), qui consiste à manipuler une personne pour qu'elle prenne des mesures exposant ses informations personnelles ou compromettant la sécurité de l'organisation.
En général, le phishing consiste à envoyer des e-mails, des messages et d'autres communications frauduleuses au plus grand nombre d'utilisateurs possible, mais il peut aussi être ciblé. Par exemple, le "spearphishing" personnalise les messages pour cibler une victime précise, tandis que le "whaling" cible des personnes de grande valeur, comme les dirigeants.
Une autre variante de l'attaque par phishing est appelée compromission d'e-mails professionnels (BEC). Lors d'une attaque par BEC, un acteur malveillant se fait passer pour un dirigeant, un fournisseur ou un collègue de confiance pour inciter les victimes à envoyer de l'argent ou à partager des données sensibles. Selon le FBI, la BEC a coûté plus de 2,9 milliards de dollars à l'économie américaine en 2023.
Tout comme les malwares, les menaces de phishing évoluent. Aujourd'hui, les cybercriminels peuvent utiliser l'IA générative pour développer des campagnes de phishing hautement personnalisées et convaincantes. Les attaques créées à l'aide de l'IA peuvent produire des documents qui imitent étroitement les communications légitimes, ce qui rend plus difficile pour les victimes de repérer les contenus frauduleux, augmentant ainsi la probabilité de réussite d'une attaque.
En raison de cette facilité, de nombreuses cyberattaques commencent par un e-mail de phishing, ce qui les rend incroyablement populaires parmi les cybercriminels. Selon l'Anti-Phishing Working Group, il y a eu près de 933 000 attaques par phishing entre juillet et septembre 2024, contre 877 536 attaques entre avril et juin 2024.4 En outre, tout le monde peut en être victime : dans 8 organisations sur 10, au moins une personne a été victime d'une tentative de phishing, selon les équipes d'évaluation de la CISA.5
Attaques par déni de service (DoS)
Une attaque par DoS rend un site web ou une ressource réseau indisponible en le surchargeant d'un volume de trafic important. Une attaque par déni de service distribuée (DDoS) implique un trafic entrant vers les serveurs de la victime à partir de plusieurs sources.
En submergeant les serveurs de trafic, les acteurs malveillants provoquent des interruptions de service pour les utilisateurs légitimes, ainsi que des pannes de système.
Une attaque par DDoS est considérée comme plus grave qu'une attaque par DoS et entraîne généralement une panne du système ou du réseau de la victime. Elle est également plus difficile à contenir, car elle peut impliquer des milliers de machines infectées par des malwares qui attaquent de manière répétée, parfois pendant des heures.
Les acteurs malveillants choisissent de mener des attaques par DDoS pour diverses raisons, notamment des raisons politiques ou idéologiques, en guise de protestation ou pour perturber un concurrent. Les attaques par DDoS s'accompagnent souvent d'une extorsion : un cybercriminel met en panne les serveurs, installe des malwares et oblige la victime à payer une rançon pour réparer les dégâts.
À l'instar des malwares et du phishing, les attaques par DDoS évoluent au fil du temps. Les plus récentes, par exemple, exploitent une faiblesse dans le protocole HTTP/2, ce qui permet aux cybercriminels de générer des attaques par DDoS hyper-volumétriques. Leur nombre ne cesse d'augmenter.
Menaces persistantes avancées (APT)
Les menaces persistantes avancées sont des cyberattaques coordonnées, prolongées et furtives, souvent menées par un État-nation ou des groupes criminels agissant sous le parrainage d'un État. Elles visent à dérober des données sensibles à une organisation ou à une personne spécifiques.
Traditionnellement, les APT reflètent souvent des conflits géopolitiques mondiaux et régionaux, et nombre d'entre eux sont liés à des États commanditaires tels que la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et la Chine. Les groupes de cybercriminels qu'ils soutiennent sont compétents et bien financés, et ils utilisent les outils avancés les plus récents. Ils ciblent généralement les gouvernements, les infrastructures essentielles, les institutions financières et les industries de défense.
Les APT sont similaires aux malwares dans la mesure où les acteurs malveillants exploitent d'abord les vulnérabilités pour accéder au système de la victime. Ensuite, ils installent une porte dérobée pour conserver l'accès au fil du temps, en utilisant des malwares personnalisés pour échapper aux mesures de détection. Progressivement, les acteurs malveillants se déplacent sur le réseau pour voler davantage de données ou perturber l'ensemble du système. Ceux-ci peuvent passer inaperçus pendant des mois ou des années.
Menaces de cybersécurité émergentes
Les menaces émergentes, nouvelles tactiques, techniques et procédures (TTP) que les cybercriminels emploient pour exploiter, perturber ou violer les systèmes de sécurité, évoluent en permanence. À mesure qu'elles évoluent, elles deviennent plus difficiles à détecter et à atténuer. Les acteurs malveillants utilisent souvent les mêmes avancées technologiques que les défenseurs de la cybersécurité, comme le Machine Learning, l'IA générative et les appareils IoT. Voici quelques-unes des cybermenaces émergentes d'aujourd'hui :
Vulnérabilités de l'IoT
Les appareils IoT comprennent les appareils électroménagers, les caméras de sécurité, les capteurs industriels, les imprimantes et d'autres équipements connectés à Internet. Ces appareils ne disposent souvent pas de protections de sécurité appropriées et sont faciles à utiliser de manière abusive. Les vulnérabilités courantes incluent l'exploitation des firmwares, les attaques matérielles et sur le chemin d'accès, et la faiblesse des informations d'identification.
L'une des attaques par l'IoT les plus connues consiste à utiliser des appareils IoT non sécurisés pour générer du trafic réseau dans le cadre d'une attaque par DDoS. Chaque appareil IoT possède sa propre adresse IP, ce qui rend ces attaques plus difficiles à contrer.
Menaces de sécurité du cloud
Comme l'IoT, le cloud computing utilise des réseaux et des services pour gérer les données en ligne, les rendant accessibles depuis n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet. Cette commodité pour les utilisateurs en fait également une cible de choix pour les cybercriminels.
De nombreuses menaces de sécurité du cloud découlent de problèmes de gestion des identités et des accès. Les menaces internes, par exemple, sont exacerbées par l'accès à distance au cloud. Qu'elles soient intentionnelles ou accidentelles, les initiés (fournisseurs, partenaires commerciaux ou employés) peuvent exposer l'organisation à des risques de sécurité. Avec l'accès à distance, les initiés peuvent abuser de leurs droits d'accès depuis n'importe où, ce qui rend la détection et la prévention de ces menaces beaucoup plus difficiles.
La scalabilité et la flexibilité du cloud permettent aux entreprises de développer leurs activités et de s'adapter à l'évolution des conditions du marché, mais elles élargissent également la surface d'attaque potentielle.
Menaces liées à l'intelligence artificielle et au Machine Learning
La même technologie avancée qui améliore les workflows des équipes de sécurité améliore également l'efficacité des cybercriminels. L'IA améliore les TTP existantes, rendant les malwares, l'ingénierie sociale et les attaques par phishing plus efficaces et plus difficiles à détecter. Dans l'ensemble, on s'attend à ce que l'IA augmente à la fois le volume et l'impact des attaques dans un avenir proche.
Parmi les exemples d'abus de l'IA, citons la création et l'utilisation de deepfakes, qui permettent d'usurper l'identité d'une personne de manière quasi parfaite pour tromper les victimes. De plus, les acteurs malveillants commencent à utiliser des grands modèles de langage (LLM) pour aider à générer du code pour les malwares et à rédiger des e-mails de phishing plus convaincants et personnalisés. Ils peuvent également demander à un LLM ou à un agent d'IA de trouver et d'exfiltrer des données sensibles ou d'effectuer une autre action malveillante.
Étudiez les 10 techniques d'attaque les plus courantes basées sur les LLM. Découvrez comment les LLM peuvent être utilisés de manière abusive et comment ces attaques peuvent être atténuées dans l'évaluation concernant la sécurité des LLM d'Elastic Security Labs.
Alors que l'IA lève les obstacles pour que les analystes de la sécurité débutants enquêtent et répondent aux attaques, elle fait de même pour les acteurs malveillants. Grâce à l'IA, des pirates et des cybercriminels moins qualifiés peuvent mener des attaques efficaces et sophistiquées à grande échelle, rendant moins sûr un nombre encore plus grand d'organisations et de personnes dans le monde.
Stratégies d'atténuation des menaces de cybersécurité
Les personnes, qu'il s'agisse d'utilisateurs finaux, d'analystes de la sécurité ou d'administrateurs système, constituent la première ligne de défense contre les cybermenaces. Au niveau de l'organisation, la réduction de l'exposition aux menaces de cybersécurité passe par l'élaboration d'un solide plan de gestion des risques de cybersécurité et par la mise à jour, le test et l'amélioration des cyberdéfenses de manière proactive.
Voici les principales stratégies pour atténuer les cybermenaces :
Stratégies de recherche proactive de menaces
Une stratégie clé pour prévenir les menaces de cybersécurité avant qu'elles ne deviennent un problème consiste à adopter une approche proactive plutôt que de répondre de manière réactive aux incidents qui surviennent. Les organisations doivent trouver et détecter les menaces de manière proactive afin d'atténuer les risques.
Avec la recherche des menaces, les équipes de sécurité examineront de manière proactive toutes les anomalies, les étudieront et s'assureront qu'il n'y a pas d'activités malveillantes susceptibles d'entraîner une violation à grande échelle. La recherche des menaces est particulièrement utile pour lutter contre les APT, qui peuvent passer inaperçues dans un environnement réseau pendant des mois tout en collectant des informations sensibles.
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Stratégies organisationnelles
Les bases de la cybersécurité telles que les pare-feu, les VPN, l'authentification multifacteur, la mise à jour automatique des logiciels et le contrôle d'accès au réseau peuvent grandement aider les organisations. En plus de ces bonnes pratiques, les organisations doivent favoriser une culture de sensibilisation à la sécurité, former leurs employés sur la façon d'identifier et d'éviter les cybermenaces et prendre des mesures pour protéger les actifs et les données de l'organisation.
Les organisations doivent également utiliser la protection automatique contre les menaces pour identifier et contrer les menaces de cybersécurité courantes, telles que les malwares ou les ransomwares, en temps réel, avant que des dommages ne se produisent.
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Réponse aux incidents et récupération
Aucun système de sécurité n'est complet sans un programme de réponse aux incidents et de récupération.
Lorsqu'une cyberattaque se produit, il est essentiel que l'entreprise mène une enquête et réagisse le plus rapidement possible. Une réponse rapide est essentielle pour minimiser l'impact d'une attaque.
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Explorez d'autres ressources sur les menaces de cybersécurité
Sources
1. Statista, "Estimated cost of cybercrime worldwide 2018-2029", 2024.
2. Chainalysis, "35% Year-over-Year Decrease in Ransomware Payments, Less than Half of Recorded Incidents Resulted in Victim Payments", 2025.
3. Federal Bureau of Investigation, "Internet Crime Report", 2023.
4. Anti-Phishing Working Group (APWG), "Phishing Activity Trends Report", 2024.
5. Cybersecurity & Infrastructure Security Agency, "Phishing", 2023.
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